Patrick Loste

C’est aux frontières que l’on trouve le plus souvent Patrick Loste. Entre la France et l’Espagne, bien- sûr. Entre la représentation et l’abstraction, toujours.

Dans une sorte d’écotone où se côtoient la plupart du temps végétaux, hommes et animaux. Echappant à la simplicité et à la rigidité des catégories, il donne à voir le monde non pas comme il le conçoit mais tel qu’il le vit, le reçoit et le perçoit. Pour nous livrer cette perception, sa peinture n’a nul besoin de tricher car ce monde, c’est le sien : la Serra del Cadí, des arbres, un paysage des Corbières, des cavaliers…

Ce qu’il peint est d’autant plus vrai qu’il n’enlève ni n’ajoute rien à ce qu’il voit ; d’autant plus riche qu’il se garde bien de choisir et embrasse la réalité dans tout ce qu’elle offre, dans toute sa complexité et s’il le faut avec ses contradictions. Patrick Loste vit et peint aux lisières, aux frontières en ce sens qu’elles ne séparent pas mais rassem- blent, n’excluent pas mais comprennent ce qui les environne.
Parce qu’il ne triche pas dans sa peinture comme dans sa vie, parce qu’il ne nous laisse d’autre choix que celui de dépasser les frontières exclusives et les oppositions stériles, Patrick Loste nous aide à mieux comprendre tout ce qui nous entoure.

Cavalier
( 200 x 200 cm )
Cavalier
( 130 x 130 cm )
Incube
( papier encadré )