Exposition du 21 juillet au 16 septembre 2023

21 juillet > 16 septembre 2023

Né en 1977 à Santiago du Chili, Francisco Sepulveda vit et travaille entre Genève et Paris après
une expérience de 5 ans au Mozambique. Il jouit maintenant d’une reconnaissance internationale
et ses œuvres figurent dans de prestigieuses collections publiques et privées du monde entier.
Peintre et graveur formé aux Beaux-Arts de Santiago du Chili, il développe un corpus plongeant
dans ses racines latino-américaines. Ses œuvres récentes sont empreintes de cette verve narrative
qui le caractérise. Un univers foisonnant traduit dans des compositions solidement peintes.

Cela fait bientôt quinze ans que « je suis » l’œuvre de Francisco Sepulveda. Le choc est toujours le même, plus fort encore aujourd’hui.
C’est un immense miroir, un oracle, un livre ouvert. Un peinte qui invite notre imaginaire à s’engager, à contempler, à arpenter l’inconnu, dans un monde onirique et parsemé d’énigmes.
Le voyage est unique, révélateur de chemins et de rêves inconscients. Tout est donné sans paroles, tout est posé comme des traces… Le détail fait parfois la grandeur du voyage.
Les animaux savent, lisent, ils se laissent prendre dans les bras, ils sont visionnaires, omniprésents dans l’œuvre de Francisco.
L’animal devient le guide et le compagnon de la présence et des terres lointaines. Ils sont partout, on les voit mais on ne les entend pas,
comme des initiés ou des passeurs ; avec autant de feux, de mers, de ciels étoilés et de promenades intemporelles sous le regard d’une lune de lumière.
La nuit voit le jour. Et puis l’arbre… l’arbre et la mer, l’ombre et la lumière, la barque silencieuse…
Francisco est aussi un ami ; dans ses œuvres, j’ai partagé ses voyages et ses énigmes, de grandes émotions…
Il y eut des échanges merveilleux à la galerie, avec des collectionneurs passionnés de son travail unique et inclassable. Intuitivement, je sais le présent et le lointain de cette œuvre.
C’est au-delà d’une admiration que je porte à l’œuvre et à l’artiste Francisco Sepulveda, c’est une reconnaissance profonde.
Chantal Mélanson

Horaires : vendredi, samedi et dimanche de 15h à 19h
1, Place Saint-Jacques -13150 Tarascon – France
Tél. (+33) 06 70 00 29 99 – E-mail : chantal.melanson74@gmail.com

Vernissage jeudi  18 mai 2023  à  partir de 17h,  
Galerie Chantal Mélanson, Maison d’art contemporain, Presbytère  Saint Jacques  – TARASCON
En présence de  l’artiste  Kurt MAIR.
Exposition du 18 mai à fin juin 2023 – Entrée libre,  tous les week-ends de 10h30 à 18h

« Je veux que la peinture soit chair » Lucian Freud 

La peinture est une incarnation ; elle révèle au delà de ce qui est montré, l’ impalpable, l’ invisible, elle raconte une outre-scène, comme d’autres font de l’outre-noir, en inventant des images qui nous troublent infiniment.

Kurt Mair peint des corps nus, beaux et imparfaits, des visages doux, des chairs frémissantes, ni pudiques ni obscènes, ouvertes, exposées.

Il peint des êtres de passage venus de loin, des regards où pointe l’inassouvi, autrement dit, le désir. Il peint aussi des citrons, des pommes, des poires, pour lesquels le terme « still life » semble avoir été créé. Car toute beauté porte en elle son drame ; le fruit succulent n’est peint que pour mieux nous rappeler son destin éphémère.Peintures et gravures évoquent une Renaissance dont on aurait oublié le religieux pour ne garder que la suavité des touches, la vérité des corps, l’amère beauté du perdu et l’empreinte nostalgique. S’y introduisent des ruptures spatiales, des aplats de couleur, des artéfacts, des coulures ; c’est une œuvre contemporaine et libre, inclassable.

Et c’est une œuvre sur le fil, donc exigeante, périlleuse: un peu plus (ou un peu moins) de ce trait incisif et tranchant de graveur ou de cette maîtrise de peintre, un peu plus (ou un peu moins) de proximité avec les maîtres anciens (de Dürer à Caravage), un peu plus (ou un peu moins) de volonté à rompre l’espace et les codes classiques de la peinture, et tout pourrait basculer vers la démonstration ou la virtuosité, pièges tendus aux artistes habiles. Le métier est là, évident et admirable mais par delà la technique, Kurt Mair est un funambule qui invente dans sa peinture et dans son œuvre gravée une poétique de l’ intemporel, y organise une irrésistible séduction (seducere : emmener à l’écart) , celle du temps arrêté dans l’ivresse parfumée du fruit défendu.

Clin d’œil à la sculpture Sculpteurs : Michel Jacucha – Gérard Cambon – Larry Mclaughlin Peintre : Patrick Loste

Du 19 juin au 30 juillet 2021,
Chapelle Saint-Nicolas à Tarascon (place Crémieux)

Œuvres de Pascal HONORÉ, Marc LIMOUSIN, Patrice DION
et la participation de Lawrence Mc Laughlin

Vernissage le 19 juin, à la Chapelle, à 11h
Rencontre avec les artistes, le 11 juillet à 15h